Initiatives de la communauté
Il est spécialiste en médecine nucléaire, elle est travailleuse sociale. Tous les deux travaillent au CIUSSS de l’Estrie – CHUS et partagent… le même sens de l’humour! C’est le bonheur de faire rire qui va réunir Dr Jean Verreault et sa fille Élisabeth sur les planches du théâtre Centennial du 21 au 23 novembre lors de la pièce concoctée par la troupe des employés du CHUS au profit de la Fondation.
« J’avais pourtant pris ma retraite du théâtre », explique Dr Verreault qui a fait son dernier tour de piste avant la pandémie. « Cette année, ce sera ma 15e pièce, et le fait qu’Élisabeth en fasse partie n’est pas étranger à ce retour, sans compter toute la pression de l’équipe! », ajoute-t-il avec un petit sourire entendu. Le rôle d’Arthur Laroche l’a aussi séduit dans l’adaptation des Pierrafeu, écrite par l’auteur Stéphane Baillargeon. « On tombe dans la bande dessinée, c’est un beau défi. »
Un attachement pour le CHUS
« J’ai un attachement quasiment affectif avec le CHUS, ma famille a travaillé ou y travaille, je suis née là, ma sœur aussi », énumère Élisabeth Verreault. « Ma motivation, c’est de m’impliquer pour la Fondation qui contribue à notre hôpital et ses différentes spécialités et, c’est certain, qu’il y a un impact positif. »
Son père, qui est aussi chef du service de médecine nucléaire depuis 30 ans, le constate chaque jour, citant en exemple le financement de la recherche ayant mené à la découverte d’un traceur utilisé pour le diagnostic du cancer de la prostate. « Depuis 2 ans, on dessert presque toute la province avec cet examen-là! » s’exclame Dr Verreault. « La contribution de la Fondation passe aussi par de plus petites choses qui apportent du réconfort aux patients qui vivent des moments difficiles. »
L’humour qui fait du bien
Dans leurs pratiques respectives, Jean et Élisabeth utilisent aussi une pointe d’humour pour désamorcer certaines situations stressantes. « Quand c’est pertinent et que le contexte s’y prête, j’essaie d’avoir de l’humour avec les patients. Ça détend l’atmosphère pour certaines procédures et parfois, on remarque moins d’effets secondaires », constate Dr Verreault.
« Faire du bien aux gens en les faisant rire, c’est aussi une forme de bienveillance », ajoute Élisabeth. C’est avec cet objectif qu’ils camperont leurs personnages sortis tout droit de l’âge de pierre en compagnie de leurs collègues faisant partie de la troupe de théâtre. « On ne se prend pas au sérieux, mais on veut s’impliquer et donner un bon spectacle », conclue-t-elle.
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