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Amélie est atteinte d'un cancer du sein. Compte tenu de son âge, du type de cancer et du stade avancé, l’équipe médicale devait agir rapidement. Les traitements ont débuté quelques jours après son diagnostic.
« J’ai eu peur de ne plus être là pour raconter une histoire à ma fille avant de la coucher »,
confie Amélie Cantin qui a pris conscience de la fragilité de la vie lorsqu’on lui a diagnostiqué un cancer agressif du sein en mars 2023, à l’âge de seulement 38 ans.
« Ma fille de 3 ans a été ma motivation, je ne voulais pas me faire envahir par des émotions négatives, je faisais tout ce que je pouvais pour me garder en forme et booster mon système immunitaire! », explique la jeune maman qui croyait avoir affaire à un kyste bénin lorsqu’elle a subi une mammographie prescrite par son médecin.
C'était plutôt un cancer hormonodépendant de stade 3, confirmé par une biopsie. Compte tenu de son âge, du type de cancer et du stade avancé, l’équipe médicale devait agir rapidement. Les traitements ont débuté quelques jours plus tard.
Après 5 mois de chimiothérapie intense, la perte de cheveux et de poids, et des épisodes d’hospitalisation pour des infections ou des virus, elle est passée en chirurgie pour une mastectomie et l’ablation de ganglions, aussi atteints. Ensuite, un TEP scan a révélé que le cancer avait abdiqué, mais quelques jours plus tard, l’analyse du sein qui avait été enlevé a replongé Amélie dans son cauchemar.
« Je n’avais pas festoyé au premier résultat, heureusement. Même si la masse avait fondu, les cellules microscopiques étaient encore actives », explique la jeune femme qui, pour les 7 prochaines années, doit se soumettre à un traitement d’hormonothérapie qui entraîne son lot d’effets secondaires, comme des douleurs musculaires, ainsi qu’à un nouveau traitement, une chimiothérapie orale, pour encore 2 ans afin d’anéantir les cellules qui auraient pu se reproduire.
Un regard changé sur les soins de santé... et la vie!
« Quand l’équipe médicale te donne confiance dans les soins que tu reçois, ça change tout! Je suis de nature anxieuse et j’ai toujours des milliers de questions. J’ai apprécié l’approche très humaine de nombreuses personnes qui ont pris soin de moi, avec attention, en oncologie au CHUS. Ça fait une énorme différence. J’ai eu des soins impeccables »,
raconte Amélie qui soutient que sa perception du réseau de la santé a changé positivement depuis un an. Sa vision de la vie aussi. « Je manque encore de recul, mais j’ai changé plusieurs choses. À commencer par baisser mon niveau de stress, respecter mes limites, profiter de la nature et me permettre de passer du temps à la maison, déguisée en princesse avec ma fille! », s’exclame-t-elle en riant. « Il faut être doux envers soi et envers la vie. Je veux être la meilleure personne au monde pour ma fille... et être là pour son histoire du soir. »
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