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Depuis que François est atteint d’un cancer de la prostate, il découvre à quel point ce cancer est répandu et combien d’hommes autour de lui en sont atteints ou en souffrent. « Certains en parlent mais d’autres demeurent plus discrets, c’est encore un peu tabou, constate-t-il. Je crois qu’il faut échanger là-dessus, être solidaires et soutenir les efforts pour le vaincre. »
Quelques mois avant de prendre sa retraite, François passe un examen de routine qui révèle un taux anormal d’APS, l’antigène prostatique spécifique, qui peut être attribuable à un cancer de la prostate. Une première biopsie révèle la présence d’un certain nombre de cellules cancéreuses, mais il est encore plausible que la maladie n’évolue pas. Alors, il ne s’inquiète pas outre mesure, surtout du fait qu’il ne ressent aucun symptôme. Toutefois, un an plus tard, une nouvelle biopsie de suivi révèle que le cancer a évolué. « Ton cancer a progressé à un niveau supérieur alors nous devons agir maintenant : on enlève la prostate ou on fait de la radiothérapie » lui dit son urologue, Dr Claudio Jeldres, qui a été toujours été très présent et soutenant, explique François. « J’ai rapidement passé des scans et une scintigraphie osseuse pour vérifier si le cancer était limité à la prostate, ce qui heureusement s’est avéré. C’est certain que je me faisais tout un tas de scénarios en attendant les résultats mais heureusement, le cancer ne s’était pas propagé à d’autres organes. »
Il a rapidement rencontré les différents spécialistes qui lui ont présenté les options de traitements disponibles. « Ce qui m’a permis de faire un choix éclairé en fonction de mes besoins. Je savais cependant, que peu importe le traitement choisi, je pourrais compter sur des soins de haute qualité, appuyés par des technologies de pointe. »
Passer du veston-cravate à la jaquette bleue
Ex-directeur du développement stratégique pendant une dizaine d’années à la Fondation du CHUS, François Lefebvre a assisté en 2018 à l’inauguration de la salle de curiethérapie, une technologie de radiothérapie spécifique au traitement du cancer de la prostate jusque-là indisponible en région. Un projet de développement et de financement auquel il a participé.
« À l’inauguration, j’étais fier que l’on dispose dorénavant de ce traitement et ravi que nos patients n’aient plus à se rendre à Montréal ou Québec pour l’obtenir. Loin de moi l’idée que six ans plus tard, j’entrerais dans cette même salle en jaquette bleue pour en bénéficier. »
Notons que François a aussi collaboré à la mise en place du Fonds Santé des hommes de la Fondation du CHUS, de pair avec Dr Claudio Jeldres, bien avant que ce dernier soit son urologue. Ce Fonds soutient la recherche et l’acquisition d’équipements spécialisés en lien avec des pathologies touchant les hommes.
François encourage aujourd’hui les hommes à se faire dépister et à être solidaires face à cette maladie. « Le cancer de la prostate touche un homme sur huit, d’où l’importance de développer une solidarité masculine face à cette maladie, d’en parler, de soutenir ceux qui en sont atteints et d’appuyer le financement de la recherche et des technologies qui le combattent. »
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