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Le petit Dany est âgé de 6 ans. Il vient de faire son entrée en première année à l’école et c’est presque incroyable, mais depuis deux ans, il n’a plus à se soucier de son allergie alimentaire aux arachides au grand bonheur de ses parents! On le sait, les allergies sont source d'inquiétudes pour plusieurs et la rentrée scolaire augmente le stress de tomber sur un aliment proscrit.
Comme le raconte Marco Labrecque, son garçon est passé par de nombreux enjeux de santé étant bébé. « Des problèmes qui se sont réglés mais c'est une simple bouchée de rôtie au beurre d’arachides qui aurait pu être fatale! »
C’est à ce moment que les parents de Dany, qui avait alors 2 ans, ont fait la rencontre de l’allergologue, Dre Chantal Lemire. « Nous avons sauté à pieds joints avec elle dans son nouveau projet de désensibilisation alimentaire. Je ne croyais pas que ce serait possible, mais avec un travail rigoureux et un suivi avec elle et son équipe, nous avons réussi à guérir Dany », explique le père de famille qui, pour témoigner de sa gratitude, a organisé une levée de fonds destinée, en partie, à la Clinique d’immunothérapie orale (CITO) et à la pédiatrie de l’Hôpital Fleurimont.
Des centaines d’enfants traités
Depuis le début du projet pilote en 2018 et l’arrivée officielle de la clinique CITO en 2021, 360 jeunes patients ont été suivis pour une désensibilisation de leur allergie alimentaire. Actuellement, les deux allergologues-immunologues en poste s’occupent de 160 jeunes patients. « Plus l’enfant est en bas âge, moins de 3 ans, plus l’allergie va se résoudre à 80 et 90 % », explique Dre Chantale Lemire. « Le but est d’améliorer leur qualité de vie et de diminuer les risques en cas d’ingestion de l’allergène. »
La désensibilisation se fait par la consommation de très petites doses de l’aliment problématique, et ce, de façon quotidienne. Les chances que le patient plus âgé soit désensibilisé sont également de 80 %. Il sera en mesure de manger en petites quantités l’aliment auquel il est allergique. Cependant, si la personne plus âgée cesse de prendre régulièrement sa dose de l’aliment problématique, l’allergie reviendra chez un patient sur deux.
« Il faut partir du principe que pour ne pas être allergique, il faut manger l’aliment », ajoute Dre Lemire.
« Dany mange ses cacahuètes à tous les jours, c’est vraiment important pour nous », indique son père.
Un service 5 étoiles pour toute la famille au CHUS!
La famille Labrecque connaît bien les hôpitaux, car le fils aîné a été diagnostiqué avec la sclérose tubéreuse de Bourneville, une maladie génétique qui se caractérise par le développement de tumeurs bénignes et qui touche une naissance sur 6 000. Valier n’avait pas encore un an au moment du diagnostic et son état nécessite, encore aujourd’hui, un suivi régulier à l’hôpital Ste-Justine, seul endroit au Canada où se trouve la clinique spécialisée pour cette maladie. « Le dossier de Valier a été transféré, mais nous avons la chance d’avoir encore son pédiatre à Sherbrooke, Dr Sébastien Roulier, qui assure son suivi et qui nous aide beaucoup à plusieurs niveaux », explique Marco Labrecque. Il ajoute que la deuxième grossesse de sa conjointe a été suivie de près par Dre Valérie Désilet, médecin généticienne et obstétricienne-gynécologue au CIUSSSE de l’Estrie - CHUS, afin que l’arrivée du petit deuxième, Dany, puisse se faire sans problème.
« Pour avoir fait des déplacements de deux à trois fois par semaine à l’hôpital, nous pouvons affirmer que nous avons eu un service cinq étoiles », estime M. Labrecque. « Nous sommes chanceux d’avoir un hôpital comme le CHUS, car au-delà des traitements, il y a l’accompagnement des familles fait par des gens de cœur qui nous comprennent, nous supportent, nous donnent des outils pour nous aider à surmonter les défis quotidiens. Merci, merci, merci! »
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