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L’acquisition de trois nouveaux tomographes à émission de positrons (TEP-CT) a permis de réaliser davantage d'examens cliniques dans la dernière année et de faire avancer la recherche sur le diabète de type 2. Grâce aux dons recueillis, la Fondation du CHUS a fait une contribution de 2,1 M $ dans ce projet d’acquisition et de réaménagement des locaux au Centre de recherche du CHUS.
« En permettant aux chercheurs d'avoir accès à ce type d’appareil, les méthodes de dépistage du diabète de type 2 et le suivi des traitements peuvent se perfectionner et en bout de ligne, ce sont les patients qui en bénéficient. De plus, cet investissement contribue au maintien ici, à Sherbrooke, d'un pôle d'expertise en recherche. La Fondation du CHUS est aussi fière d'avoir contribué à l'acquisition d'appareils du côté clinique qui augmentent l'accessibilité à une plus grande gamme d'examens, rapides et précis. »
Les deux appareils du côté clinique ont permis de réaliser 1562 examens supplémentaires dans la dernière année, en majorité en lien avec le cancer, mais aussi en imagerie cardiaque, pour la détection d’infections ou encore le dépistage de l’Alzheimer et de la démence. « De par sa vocation de centre hospitalier universitaire, il était important pour le CIUSSS de l’Estrie – CHUS de se doter d’appareils à la fine pointe de la technologie. La qualité des images produites par ces TEP-CT est nettement supérieure à celles produites par l’ancienne génération de caméras et leur sensibilité de détection est aussi plus grande. Par exemple, ces appareils permettent d’observer des lésions de 4 mm », mentionne Dr Éric Turcotte, nucléiste, professeur et chercheur au Département de médecine nucléaire.
La durée d’un examen est beaucoup plus court, seulement 10 minutes sont nécessaires pour faire des images du corps entier plutôt que 17 minutes dans la précédente version et 45 minutes, il y a 25 ans! Cette rapidité permet d’augmenter le nombre de personnes vues dans une journée et de réduire le nombre de doses de produit de contraste injecté chez un patient. D’ailleurs, l’achat d’un injecteur automatique offre la capacité d'administrer des doses plus précises et de façon plus sécuritaire pour le personnel.
Ce projet représente un investissement de plus de 7 millions de dollars en équipements de haute technologie et de 3,5 millions en travaux de réaménagement des locaux pour le secteur clinique de la médecine nucléaire.
Un troisième appareil dédié à la recherche
« Ce qu’on fait dans cette salle-là, c’est ce qu’on va faire en clinique dans 10 ans », déclare le directeur scientifique du CRCHUS, Dr André Carpentier, lors de la visite des nouveaux aménagements. Il mène des recherches sur le diabète de type 2, une maladie en constante progression qui est liée aux habitudes de vie, à l’alimentation et au gras qui s’accumule dans différents organes du corps humain. « Cet appareil permet au CRCHUS d’affiner ses recherches et de découvrir des traitements novateurs. Il vient répondre à des besoins urgents et croissants au sein des programmes de recherche financés et ceux issus de collaborations publiques et privées nécessitant la TEP-TDM chez l'humain », affirme Dr Carpentier.
L’acquisition de cet appareil plus performant permet d'augmenter de 3 à 5 fois le nombre d'études cliniques que le CRCHUS peut effectuer dans ce domaine. Le projet, financé par le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MÉI) au montant de près de 4 M $, a bénéficié d’un soutien financier de 1 M $ de la part de la Fondation du CHUS et de 800 000 $ de la part du CRCHUS.
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