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Cette année, la bourse de recherche postdoctorale du Centre de recherche du CHUS, financée par Desjardins, a été remise à Élie Fiogbé, qui pourra poursuivre ses travaux sur la dystrophie myotonique de type 1. Cette maladie neuromusculaire touche une personne sur 8 000 dans le monde, mais environ une sur 475 au Saguenay-Lac-St-Jean.
Cette bourse de 45 000 $, d’une durée de deux ans, lui permettra de réaliser le projet Intégration d’un programme d’entraînement musculaire respiratoire facilité par la téléréadaptation : une étude de preuve de concept chez la population atteinte de dystrophie myotonique de type 1 (DM1). Merci à Desjardins de soutenir la relève en recherche!
« Grâce à la bourse de recherche postdoctorale du Centre de recherche du CHUS, je suis en mesure de réaliser des avancées significatives dans mes recherches sur la dystrophie myotonique de type 1 (DM1), une maladie neuromusculaire rare qui présente des défis cliniques majeurs. Cette bourse joue un rôle déterminant dans la concrétisation de mon projet, qui vise à développer des interventions thérapeutiques novatrices et accessibles pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec la DM1.
Sur le plan scientifique, la bourse me permet de mobiliser pleinement mon expertise en réhabilitation cardiopulmonaire et en évaluation de la fonction respiratoire, des domaines essentiels pour la prise en charge de la DM1, où les complications respiratoires représentent la principale cause de mortalité. Grâce aux ressources offertes par cette bourse, je suis en mesure d’approfondir mes recherches sur la variabilité et la complexité de la fréquence cardiaque, la force des muscles respiratoires, et l’utilisation de la spirométrie dans le suivi des patients. Ces compétences me permettent de concevoir des programmes de réhabilitation respiratoire adaptés aux spécificités des patients DM1, en visant à prévenir la dégradation de leur fonction respiratoire.
Au-delà de l’aspect clinique, la bourse me donne aussi les moyens d’explorer des solutions innovantes face aux défis d’accessibilité aux soins auxquels font face les patients atteints de DM1. En effet, de nombreux patients ont un accès limité aux programmes de réhabilitation en raison de la distance, des coûts, ou des difficultés à se déplacer jusqu’aux centres de santé. Mon projet ambitionne de contourner ces obstacles en développant des programmes de (télé)réhabilitation qui permettent aux patients de suivre des traitements à domicile. Cette dimension de télésanté prend encore plus d'importance dans le contexte actuel postpandémique, où les options de soins à distance sont devenues indispensables.
En outre, cette bourse m’offre la chance de travailler aux côtés de chercheurs de renommée mondiale, tels que la professeure Cynthia Gagnon, spécialiste de la DM1, et la professeure Élise Duchesne, experte en programmes d'entraînement musculaire. Leurs expertises viennent enrichir mon propre parcours et créent une synergie unique au sein de notre équipe de recherche. Ensemble, nous pouvons non seulement améliorer les résultats cliniques des patients, mais aussi proposer des solutions réplicables et accessibles à grande échelle.
En somme, cette bourse n’est pas seulement un soutien financier, elle représente une véritable opportunité pour moi de mener des recherches à fort impact, de proposer des solutions concrètes aux défis de la DM1, et d’avoir un impact tangible sur la vie des patients. Grâce à ce soutien, je peux envisager de contribuer de manière durable à l'avancée des connaissances et à l’amélioration des soins pour les personnes atteintes de cette maladie. »
- Élie Fiogbé
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